Une arrivée mouvementée à Tokyo - Les aventures de Pied de Vigne et Salamandre !

Tokyo, Japon, le samedi 13 novembre 2010.

Il est 05h30 du matin et nous ne sommes toujours pas couchés. La soirée a été dure et longue avec notre ami Bobby et on n'a pas honte de dire qu'on a perdu l'entrainement toulousain. Elle a commencé fort le vendredi soir par nos retrouvailles avec Bobby et Romain. Ces deux énergumènes nous connaissent bien pour savoir à quel endroit il fallait nous emmener pour nous faire plaisir! Au menu du jour : shabu-shabu, soit une grosse marmite de bouillon dans laquelle on trempe légumes et viande sans arrêt pendant 2 heures chrono. L'alcool est lui aussi à volonté et c'est avec grand plaisir que nous avons accepté de goûté aux spécialités locales comme la bière Asahi, le saké chaud ou l'alcool de prune appelé omeshu. La table est pleine à craquer de verres et d'assiettes, les blagues sont au rendez-vous tout comme la bonne humeur et la joie de se trouver ici en terre inconnue.
Inconnue pour nous qui ne sommes arrivés que quelques jours auparavant.

La soirée s'est arrêtée là pour nos deux amis qui gardent la tête froide et qui retrouvent le lit avant qu'il ne soit trop tard et que les conséquences du lendemain ne soient irréversibles!
Rien de cela pour Kouedik and Bornus qui n'ont pas de travail, pas de chef, pas de rendez-vous et encore moins d'obligations mis à part le défi de faire l'expérience d'une boite de nuit Tokyoïte. C'est parti pour une nuit de folie jusqu'à 5h30, heure à laquelle nous nous retrouvons sur le trottoir un burger et une frite à la main, le tout arrosé d'un bon mal de crâne et d'une fameuse envie de dormir.

Évidemment en bons ingénieurs que nous sommes, nous avons tout prévu et nous n'avons donc pas pris de logement pour cette nuit. Ce serait du gaspillage n'est-ce pas que de payer une nuit d'hôtel pour uniquement quelques heures!!! Voyons, nous ne sommes pas de ces gens là et nous allons tester une nouvelle option toute à fait gratuite. Enfin presque, puisque nous nous dirigeons dans les sous sols de la capitale et plus particulièrement dans la station de métro de Roppongi un ticket à la main qui nous a coûté 160 yens, soit un peu moins d'un 1,50€. Tout contents d'avoir trouvé la nuit la moins chère de Tokyo, nous cherchons la ligne qui tourne en rond, la yamanote line, mais petite erreur de notre part, elle ne passe pas à cette station. On s'en veut fortement de ne pas avoir choisi une boite de nuit qui donne sur cette ligne magique mais tant pis, on en prend donc une au hasard.

Bornus se glisse dans son drap sac à viande alors que Kouedik sort de sa poche un oreiller et un duvet.

On s'endort alors paisiblement sur les confortables siège de ce métro japonais avant d'être réveillés aux alentours de 8h00 par un contrôleur. Nous sommes au terminus et il semblerait que nous devions changer de rame pour revenir sur nos pas et sur Tokyo en l'occurrence puisque nous sommes en banlieue. Pas de problème, on change, on se réinstalle et on s'endort pour la deuxième partie de notre nuit. Mais c'était sans compter sur les milliers de japonais qui habitent en banlieue et qui rejoignent la capitale pour aller travailler vers 8h00 bien évidemment.

Le retour se fera debout, la deuxième partie de la nuit est donc moins agréable et l'idée de dormir dans le métro nous paraît maintenant plus amère que bon marché!

Avant de continuer ce récit qui va quelque peut dévier du cours normal que doit suivre un blog d'ingénieurs sérieux et rangés, nous allons quelque peu revenir sur nos premiers jours à Tokyo.

Kouedik and Bornus dans les rues de Tokyo, c'est un peu comme un rêve qui démarre à la sortie d'un métro en provenance de l'aéroport Narita. Content de troquer un curry contre un sushi, nous foulons l'asphalte japonais d'un pas ferme et déterminé avant de nous perdre dans les ruelles d'Asakusa à la recherche d'un hôtel.

Nous sommes le mercredi 10 Novembre 2010, il est 7h00 du matin et nous avons passé trop de temps a profiter de Delhi et de nos amis que pour chercher un hôtel à l'avance.
Certains partent en Trek dans l'Himalaya sans chambre d'hôte, nous on préfère déambuler entre les Mac Do (le premier Mac Do japonais ne se fait pas attendre et son heure sonne avant 8h00), les tours de verre, les stations de métros, les patchinko sortes de salles de jeux, toujours à la recherche d'une bonne adresse pour dormir.

Après quelques adresses trop chères et un love hôtel pas tout à fait indiqué pour deux amis hétéros, nous voilà confortablement installés dans l'auberge Khaoshan guest house à Asakusa face au chef d'œuvre architectural qu'est le bâtiment destiné à la marque de bière Asahi.

On a la langue qui traine par terre, on s'exclame tous les 5 mètres, on en prend déjà plein la vue alors que nos yeux sont à moitié fermés de fatigue, on voit des centaines de filles en mini jupe, des restaurants à ne plus savoir où donner de la tête et on se voit déjà à Tokyo comme sur la terre promise.

Le programme de notre première journée est de découvrir le quartier d'Asakusa, le magnifique temple Senso-ji et avant tout de faire sauter nos premiers plats de cuisine japonaise.

Asakusa que nous avons délibérément choisi comme pied à terre pour nos premiers jours est un ancien quartier de Tokyo, relativement résidentiel, calme, populaire, encore très typique et très apprécié des japonais pour une promenade autour du temple Senso-ji, de ses petits magasins d'artisanat, ou de ses petits restaurants. Ce quartier nous a en effet permis de sortir de temps en temps du boum de lumière et d'activités des grands quartiers envahis de monde pour revenir au calme. Un peu comme si on partait à la campagne!

La deuxième journée sera destinée à rendre visite à nos amis de l'ambassade de Chine afin de faire les démarches pour notre visa. Cela prend 5 jours pour faire son visa donc ayant prévu de passer une semaine à Tokyo, nous devons absolument commencer par ça. Après 2 photos d'identité qui nous coûtent la peau des fesses et une course contre la montre vers l'ambassade nous nous retrouveons à la fermeture dans le quartier d'Azabu Juban, un magnifique quartier résidentiel ou font ménage les grosses voitures, les magasins et hôtels de luxe, les ambassades de tous les pays du monde et les résidences de standing des expatriés. C'est alors que nous décidons de nous lancer dans nos premiers contacts avec le quartier voisin de Roppongi qui sera par ailleurs un bon compagnon diurne et un ami nocturne !

Mais n'oublions pas qu'il est midi passé et que notre estomac nous tourmente. Nous n'avons toujours pas goutté à des sushis made in Japan et c'est en passant au pied d'un Hôtel de Luxe de Roppongi Hills que nous décidons de rendre visite à un ami de longue date.

Après une grosse séance de musculation et un footing appuyé ce personnage incroyablement généreux nous a offert ce que se fait de mieux en matière de sushi, le tout arrosé d'un bon Chardonnay Californien!

Pour revenir sur Roppongi, il est important de préciser que ce quartier est le terrain de jeux des expatriés Français et autres, et les japonaises l'ont bien compris! Les centaines immeubles de Roppongi abritent elles aussi des résidences d'expatriés, des bars, des restaurants, des tours de bureaux, des Hotels incroyables, des immenses avenues, etc...

C'est dans cet esprit qu'un promoteur appelé Mori a crée de toute pièce ce qu'on appelle Roppongi Hills ou plusieurs tours côtes à côtes définissent une petite ville. On y trouve donc des hôtels, le musée d'art Mori, un jardin zen, un centre commercial et ses magasins de luxe, des restaurants... On peut donc y habiter, y manger, y consommer, y dormir, y profiter..

Déjà notre deuxième soir à Tokyo, et c'est avec plaisir que nous revenons faire un tour dans Shibuya et son fameux carrefour où une marrée humaine incroyablement rythmée traverse de tous côtés à chaque fois que le feux passe au vert. Cinq ou six avenues énormes débouchent sur un même carrefour, dont la gare de Shibuya et l'ensemble de feux de passage piètons de ce carrefour passent tous au vert au même moment ce qui crée une impressionante ronde contrôlée par l'instinct de chacun. De nombreux immeubles à tous les coins de ces avenues donnent sur le carrefour, illuminés de toutes parts et chacun avec son énorme écran géant où passent petits courts métrages, publicités etc... Les immeubles se parlent en renvoyant des publicités complémentaires d'un écran à l'autre.

Mis à part ce phénomène incroyable, Shibuya est le lieux rêvé du divertissement, des izakaias (restaurants bars généralistes alors que les autres restaurants japonais sont spécialisés dans un type de cuisine), des karaokés, des bars, des boîtes de nuits, des énormes magasins d'électronique ou de sous-vêtements (n'est-ce pas Bobby?), des cybers cafés dont le moins cher de Tokyo mais on vous garde cet épisode pour la suite.

Troisième jour, nous sommes le vendredi 12 Novembre, on passera la matinée à l'auberge et l'après midi à la découverte de notre 4ième quartier appelé Shinjuku.

Quartier dingue dont la gare la plus traversée au monde accueille 3 millions de personnes chaque jour. On y trouve aisément de bons restaurants, des dames de compagnie, des magasins d'électroniques, des bâtiments modernes qui abritent des bureaux ou des appartements, des bars typiquement japonais (parfois un peu trop puisque les étrangers n'y sont pas toujours les bienvenus) appelés Golden gai etc... Shinjuku est un quartier fou, qui sur le papier doit vous paraître semblable à Shibuya décrit ci-dessus mais qui a sa propre identité.

Les plus grandes tours deTokyo y sont implantées ce qui serait censé donner un caractère plutôt bureaucratique à la zone, mais les japonais qui aiment le plaisir après la labeur n'ont pas oublié d'entourer ces tours de tout ce qui est nécessaires à leur bien être et divertissement. Les mâles à la recherche d'un petit réconfort féminin ne seront pas déçu dans ce quartier.

Le quartier Coréen lui fait face avec ses nombreux restaurants et la cuisine "spicy" comme on dit!

C'est donc là, devant le studio ALTA, veille du fameux 13 Novembre, que nous retrouvons Bobby et Romain avant de se lancer à la conquête de kilos de viande et de litres d'alcool.

La suite vous la connaissez puisqu'on se retrouve un samedi matin, crevés, puants et énervés dans un métro blindé de monde à 8h00 du matin. Nous arrivons péniblement à notre auberge à 9h00, la bouche sèche (la pâteuse comme on dit dans le jargon), on doit rendre la chambre à 10h00, mais autant vous dire tout de suite qu'on va se coucher et qu'ils ne l'auront pas avant midi !

C'est alors que se produit la plus étrange des coïncidence !

Nous émergeons de notre sommeil et c'est alors que nous sommes appelés à l'accueil de l'auberge car nous avons soit disant une visite exceptionnelle.

Nous n'attendons personne, encore moins quelqu'un qui vient d'Angleterre comme nous le précise la japonaise de l'entrée. On regarde par la fenêtre et on voit sortir d'une Mini Austin suréquipée habillée d'un drapeau de l'Angleterre, un spécimen qui nous est totalement familier.

Impossible de se souvenir de son nom et vu d'en haut il est difficilement reconnaissable, d'autant qu'il se cache derrière un journal posé sur la tête ! Il n'y a pas beaucoup d'imbécile de ce genre capable de se balader dans les rues de Tokyo avec un pantalon English des années 60, trop court surmonté d'un petit pull à carreau fabriqué dans les rideaux d'une grand mère de la banlieue de Londres.

On se regarde un moment afin de vérifier si nous ne sommes pas en train de rêver, on se pince mutuellement, on regarde de nouveau en bas, et voilà qu'on voit notre visiteur sortir de la voiture en faisant une roulade dans la rue, comme s'il voulait éviter les coups de feu d'un tireur d'élite posté sur le toit d'un immeuble avant de débouler dans le hall de l'auberge.

Nous l'avons reconnu! Ce qui se passe est mythique. Un des héros de notre plus tendre enfance est caché derrière le canapé de la salle commune et il nous attend posté avec un pistolet en plastique à la main. Nous courrons à sa rencontre, dévalons les escaliers et faisant mine de ne pas le reconnaître, nous lui demandons qui il est. Il fait mine d'éviter notre question et nous dit en chuchotant : (Nous l'appellerons Pourpichio jusqu'à ce qu'il dévoile son identité!)

Pourpichio: « Êtes-vous bien Kouedik and Bornus my friends? »

KandB : « Oui, bien sur, comment le savez-vous? »

Pourpichio : « That doesn't matter my dear. Mais il faut que je vérifie afin de m'assurer de votre véritable identité. Bornus, quelle est la chose que vous ayez faîte et dont vous êtes le plus fier jusqu'à ce jour? »

Bornus : « J'ai battu mon ami Capella en mangeant plus de morceaux de pizzas que lui dans un resto à volonté avec un total de 13 contre 12! »

Pourpichio : « Et vous my dear Kouedik ? »

Kouedik :  « J'ai réussi à faire ce qu'on appelle avec Bornus le combo five, c'est à dire aligner 5 repas qui se suivent au Mac Do! »

Pourpichio : « Oh my God. I can not believe it !!! Je vous ai trouvé!!! It's beautiful, it'swonderful!!!

Ne vous inquiétez pas gentleman, je vais vous expliquer ce qui se passe, mais vous devez me suivre dans un endroit sûr, cette auberge me paraît louche et il ne faudrait pas que nous soyions démasqués. Je suis équipé d'un matériel de haute technologie et ma fantastic Austin mini est ce qui se fait de mieux de tout le royaume, vous êtes donc en toute sécurité en ma compagnie. Je suis entraîné pour réagir face à toutes les situations avec une rapidité inconcevable. Je suis... euh, allons, lets go my friends, il est temps de filer à l'anglaise. Faites vos sacs, je check la situation et je m'assure que la voie soit libre. »

Nous remontons dans le petit dortoir qui nous sert de chambre, nous sommes morts de rire car l'imbécile que nous venons de rencontrer est une légende pour mais nous n'imaginions pas une seconde qu'il puisse être encore plus bête en réalité que nous le pensions!

Mais il est temps de prendre une décision. Devons nous réellement le suivre? Il va forcément nous arriver des histoires avec un tel saucisson. En même temps nous avons toujours rêvé faire sa rencontre et nous voilà au milieu d'une histoire dont on ne connait ni les tenants ni les aboutissants! Il ne nous faudra que quelques secondes de réflexion avant de débouler dans les escaliers les sacs sur les épaules, les chaussettes et les slips qui dépassent et tombent du sac, nous sommes « on the road again » alors que notre Pourpichio national nous fait signe de nous dépêcher, la voie est libre.
Nous sortons une serviette sur la tête pour passer inaperçus, Pourpichio nous attend devant la porte et nous sautons dans la mini Austin avant de traverser les grandes avenues de Tokyo à toute allure, comme si nous étions poursuivis par quelques bandits! 

Sur le chemin, nous feignons toujours de ne pas avoir reconnu Pourpichio et le questionnons sur son identité, les raisons de sa présence à Tokyo, le fait qu'il connaisse nos noms et qu'il soit apparemment à notre recherche.

Pourpichio nous raconte alors :

«  Je vais tout vous expliquer les enfants, don't worry. Veuillez encore m'excuser pour mon intrusion précipitée, mais vous êtes au cœur d'une affaire de sécurité nationale et il faut que je prenne toutes les précautions possibles et imaginables.

Je suis donc un agent secret au service de sa majesté la Reine d'Angleterre. Ma mission a démarré il y a maintenant plus de 6 ans, mais malgré les fantastiques découvertes que j'ai pu faire grâce à mon incroyable intelligence, je n'ai pas encore pu atteindre le but. Je dois reconnaître que je ne peux réussir tout seul cette mission, même si je suis la personne la plus qualifiée au monde pour un tel travail de titan. Mais avant d'aller plus loin, il faut que je connaisse vos vrais noms. Vous Kouedik, quel est votre nom? » 

Kouedik : « Mon nom est Kévin! »

Pourpichio : « Kévigne ? »

Kouedik : « Non!!! Kévin! »

Pourpichio : «  Ah! Pied de vigne! It's so strange ! Je suis curieux de savoir comment vos parents ont pu penser à un tel nom. Mais c'est ingénieux, je les félicite. Et vous my dear Bornus? »

Bornus : « Je m'appelle Alexandre. »

Pourpichio : « Sac de cendres??? it's impossible! »

Bornus, mort de rire : « Non, A..LEX...ANDRE! »

Pourpichio : « Ah! I understand! Salamandre! Voilà encore un curieux prénom! Mais ce n'est pas grave c'est parfait pour votre mission. Vous vous appellerez dorénavant Pied de vigne et Salamandre, il est par contre indispensable que vous ne fassiez pas d'erreurs concernant votre identité car les conséquences en seraient gravissimes. »

Pied de vigne et Salamandre en cœur (alias PVS) : « Comment ça notre mission? Nous sommes en vacance papé! Un an de tour du monde à la découverte de nouvelles cultures et à la rencontre de voyageurs, de locaux... Notre seule mission est de trouver des bières pas chères et de ne pas rater un seul Mac Do dans chaque ville que nous traversons! »

Pourpichio : « Don't worry, don't worry! Oh my god! Je continue de vous expliquer mes amis. Je suis donc au service de mon pays, envoyé spécialement pour retrouver un objet qui a une valeur inexplicable pour mon peuple et pour la Reine qui suit cette mission de très près. Mais attendez, je ne me suis pas présenté. Mon nom est l'English, Johnny l'English, premier agent secret du palais royal, envoyé exclusivement pour résoudre les situations les plus inexplicables qui soient.

Je suis donc à la recherche depuis 7 ans d'un objet que j'ai baptisé My Poutou ne connaissant toujours pas exactement la nature de l'objet que je recherche. Il fut un temps où tous les indices semblaient indiquer que My Poutou était une caisse d'or et de joyaux enfouis dans la mer des Caraibes et ayant appartenu à sa majesté avant les premières colonies. Ensuite, les pistes m'ont amené vers la recherche d'une peinture inédite de Picasso qui représente un détail inexpliqué depuis des siècles dans l'histoire de mon pays. A ce jour, je pense que My Poutou est peut-être le testament de Napoléon qui stipulerait que plus de 50 % de l'actuel territoire Français aurait été offert à sa majesté en signe de reconnaissance. 

Après 6 années entièrement dédiées à My Poutou, j'ai été reçu par la Reine en Aout 2010 qui m'a personnellement demandé de résoudre cette énigme et de retrouver My Poutou avant la fin de la 7ième année, soit avant Septembre 2011.

J'ai alors compris qu'il me fallait de l'aide et j'ai démarré un mois entier de recherches. Fin Aout dernier, je suis tombé par hasard sur votre blog et les prémices de vos ridicules aventures. Ayant tout d'abord bien rigolé en vous voyant galérer avec vos sacs, j'ai ensuite compris que vous pouviez m'aider. Certaines personnes me trouvent naïf ou un peu bizarre pour un agent secret mais ces stupid guys ne peuvent comprendre les subtilités de mon esprit et de mes blagues. C'est alors que j'ai vite vu que vous étiez assez mentalement perturbés pour me comprendre et m'aider dans la quête de My Poutou. J'ai aussi pensé que votre spécialité, la planchette moldave ou tartine japonaise pourrait être extrêmement utile dans ma mission.

Dés le mois de Septembre, j'ai moi aussi pris mon sac à dos et commencé à vous suivre. Grâce au blog, j'ai pu parcourir les même routes que vous, mais votre retard dans les publications ne m'ont permis que d'arriver avec à chaque fois 2 semaines de retard! J'ai traversé l'inde en train, j'ai vomis dans les bus népalais alors que vous étiez toujours quelques centaines de kilomètres devant. De retour en Inde, j'étais tout proche de vous rattraper dans le désert de Jaisalmer, mais le safari m'a retardé car n'ayant plus de chameaux, j'ai du prendre une chèvre pour partir à votre poursuite.

C'est alors que vous avez choisi le Japon et que la dernière carte publiée sur votre blog m'a permis de vous retrouver. J'ai certes du utiliser mon intelligence et mon puissant esprit de déduction pour parcourir tous les Mac Do et auberges de la ville. Arrivé au Mac Do le plus proche, une odeur assez forte de chameau m'a conduit jusqu'à vous!

Je comprendrais que vous refusiez, vous avez des plans pour cette année et vous ne vous sentez surement pas capable d'affronter les dangers qui font partie de mon quotidien mais sachez que vous serez directement récompensés et remerciés par sa Majesté en personne qui depuis quelques semaines me demande pourquoi vous avez du retard dans la publication d'articles sur votre blog. »

Après un instant de réflexion et à la fin d'une conversation télépathique, Pied de vigne et Salamandre se prononcent :

« Mon cher l'English, votre proposition nous touche fortement et nous ne pouvons pas nier que nous sommes les premiers fans de vos aventures. Cependant ce voyage est un aboutissement pour nous, un nouveau départ et un rêve en même temps et nous ne pouvons y renoncer pour rien au monde. Ayant tout de même très envie de participer à cette mission, nous vous proposons de vous aider mais il faut nous permettre de continuer notre voyage, sans quoi nous serons contraints de refuser. »

L'English: « Oh my guiness. Oh my guiness! It's perfect gentleman! I'm so happy. Thank you, thank you! Vous ne le regretterez pas et ne vous inquiétez pas pour votre voyage, My Poutou a la fâcheuse habitude de traverser les frontières! »

Et c'est ainsi que démarrent les incroyables aventures de Pied de Vigne et Salamandre...!

De leur côté, Kouedik and Bornus repartent pour un quatrième jour dans la mégalopole japonaise, toujours avides de nouveautés, de lumières, de tours infinies, de bruit, de musique, de sushis, de ramen, de saké, de parcs, de jardins... Ce sera donc direction Ueno, le quartier à la plus forte concentration de musées de Tokyo et son incroyable musée national, imbattu à nos yeux jusqu'à ce jour.

Comments

[Peche]

Visiblement le budget est serré, on a compris que le happy ending était prioritaire sur le cyber café... et aussi sur le Wifi gratuit de McDo... héhé! Biz

Pêche

[gueguette]

la fréquence des articles baisse sérieusement, vous allez finir par perdre votre public à vous foutre de lui!!!! Biz
gueguett

[pipoune]

a votre retour, je vous offre un vrai camenbert bien coulant avec une bouteille de beaujol pif

[jessica]

Vous êtes complètement barés!! et c'est ça qui est bon!!
Bonne quête "My poutou!"