Les tontons font du surf dans les rizières !

Deux grosses semaines sont passées, on n'a pas besoin de vous le préciser deux fois, on est sacrément bien implantés dans les parages.Nous avons pris soin du petit Gaignus comme d'un petit bébé, il a été remis aux hotesses en pleine santé et nous voilà parti pour la seconde étape des aventures indonésiennes.

Retour sur nos terres, ou plutôt sur notre sable, celui de Balangan. On est en place chez Santai Warung avec en prime un joli petit singe adopté pour tuer le temps. On aurait bien voulu le manger mais il était trop petit.

On retrouve nos marques, nos petits déjeuners face à la mer, nos repas du soir dans un petit bled du coin, Bornus se lance à la recherche des meilleures vagues du coin entre les plages de Nusa Dua, Geger, Nyiang Nyiang, Uluwatu, Padang Padang et bien sur Balangan, mais les temps sont durs et les vagues laissent la place au vent et à la pluie.
Idéal pour se reposer et aller s'envoyer quelques sushis à volonté un dimanche soir au sky garden.

Après un bon Nasi Campur comme d'hab, on rend la moto du Gnus à Kuta, on fait trempette dans les déchets, on check-in chez Bali Manik (comme d'hab) et on se dirige tranquillement vers notre deuxième maison, Sky Garden.
Là, mesdames et messieurs, vous allez être témoin d'une aventure hors du commun. Notre tour du monde nous en fait voir de toutes les couleurs, nous vivons plein d'histoires, toutes plus folles les unes que les autres. Nous nous délecterons de les raconter à nos petits enfants, bien sur une bonne centaine de fois. Mais cette histoire, fera partie, sans aucun doute des meilleures.

Traquille papé, on se promène dans une des dizaines de ruelles ULTRA touristiques de Kuta lorsque tout d'un coup, nous entendons : «  Non, sans déconner !!!! »
On se retourne, on se regarde sans avoir besoin d'échanger pour se dire : « Mais c'est qui cet abruti de français! »
Il en faut pas plus pour qu'on éclate de rire, on se retourne, on vérifie où on est, on se pince, on s'approche, on touche, et pas de doute, c'est bien ce con de Missel Erguy qui vadrouille dans le coin!
Il est bien accompagné de Sabrina qui n'a sans aucun doute pas du comprendre ce qui se passait (pas bien plus que nous). Revenons sur terre. On comprend vite que, connaissant Missel, cette situation n'est en rien extraordinaire. Ce basque pur sang, au caractère et à l'accent bien trempé dans le patcharan n'a presque pas été surpris, et nous dit tout simplement : «  Je savais bien qu'on allait se croiser!!! »

Enfin, on traine pas plus longtemps, on va manger nos sushis et on se retrouve deux heures plus tard pour des retrouvailles dignement fêtées. On n'avait pas prévu ça, mais là, pas le choix!!!

On se raconte nos aventures, Missel nous explique comment il pose le papier peint sur son chantier, on lui parle du Japon, il nous explique comment faire un bon béton, on lui raconte l'Inde, il nous décrit sa dernière réunion de chantier, on lui chante une chanson, il nous récite le règlement intérieur... Non, rien de tout ça, on se retrouve comme à la bonne époque et on fait déjà le planning des prochains jours pour ne pas s'arrêter à cette rencontre fortuite.

 

Après cette superbe surprise, on se sépare, et nous prenons le chemin de Medewi, plage de surf réputée sur la côté Nord Ouest de l'île. Le démarrage est difficile, tempête, pluie incessante, on est deux sur le scooter, les deux planches de surf sur le côté, un sac entre les jambes de Bornus, l'autre dans le dos de Kouedik, les capes de pluie qui battent au vent avec de l'eau jusqu'aux pieds. On s'arrête à la première plage, c'est la tempête, donc pas très bon pour Medewi, et comme il fait beau pour rouler, on se dit qu'on pourrait aller faire un petit tour dans les montagnes!

Ni d'une ni deux, on enchaine les kilomètres, un coup sous la pluie, l'autre sous le soleil. On traverse donc Tanah Lot, puis Tabanan avant de bifurquer vers l'intérieur des terres.

On arrive enfin à Bédugul, perché sur une montagne, les rizières de toutes parts, et le vent glacial qui frappe nos corps meurtris par le froid.

 

Les paysages sont fantastiques, les rizières verdoyantes et c'est après 5h de motos que nous arrivons pépères à Medewi. On se fait pas attendre, guest Haousse presque gratuite face à la mer. Il est 16h30, Kouedik réfléchit à la condition humaine, penseur face à la mer pendant que Bornus s'essaie à cette nouvelle vague. Les pieds dans les cailloux et la tête au soleil, Bornus ne peut qu'être heureux.

Deux jours s'enchainent entre petit déjeuner face à la mer, surf, lecture, glaces, repas typiques dans les bouis bouis du coin, desserts ultra lourds dans les mêmes boui boui, films, écriture pour le blog (non on rigole!)... Enfin, de vraies vacances!

 

Nous sommes le mercredi 6 Avril, après une dernière session pour Bornus et l'achat de 70 photos pour une bouchée de pain (premières photos de surf), on dérape, il est temps et on enjambe notre moto vers l'inconnu.
On sait toujours pas où on va, mais on change de plans et on repart vers les montagnes. Faire de la moto nous plait, les paysages sont sublimes et il y un petit quelque chose qu'on n'aimerait pas louper.

C'est parti, il est midi, et on traverse Pupuan dans l'intérieur, Singaraja, Lovina la station balnéaire de la côte Nord pour finir au Mont Batur. Mais avant ça, il faut bien qu'on prenne un trou plein fer ce qui nous vaut une crevaison, 2km à pied sous la pluie et une nouvelle roue.

On arrive vers 17h00 au mont Batur, il fait froid et on n'a rien pour se couvrir car on n'avait pas prévu de venir ici mais la vue est superbe. Le petit village de Penlokan tout en Altitude nous offre un belle vue sur le volcan et le lac qui est à ses pieds, et il ne nous manque que la pointe du volcan que nous ne verrons jamais.

On pousse encore la moto et nos deux belles planches de surf, inutiles à cet endroit, vers le typique petit village de Kedisan. Pas très malin d'aller dormir au pied d'un volcan qui dort, mais quand on est des aventuriers, c'est comme ça que ça se passe! Pour être franc, on voulait dormir sur les berges du lac et on n'y a pensé que le lendemain.
Après avoir trouvé un petit hotel pas cher, un bon repas, on se couche direct, la moto ça fatigue!

Maintenant qu'on en a pris plein les yeux, il est temps pour nous de rentrer gentillement vers le sud de l'île.
A peine arrivés à Balangan après 4 heures de moto, on repart vers la plage reconnue de Geger.

Une fois au belvédère, on aperçoit de grosses vagues au loin mais difficile de savoir de si loin, et encore plus difficile de la plage car les vagues sont au large, accessibles uniquement par bateau.
Après les encouragement d'un français bien enfoncé dans sa chaise longe, Bornus se lance...
Kouedik se marre en pensant à Bornus, et ne se prive pas d'une bonne bronzette sur la plage, au milieu des bikinis.

Arrivé au large, le spot est impressionnant, les australiens sont là en masse, le niveau très haut et les rouleaux très puissants. Accompagné de deux français bien sympathiques, Bornus se régale, les vagues sont grosses mais relativement lentes et les puissantes gamelles sont aussi de la partie.

Le corail est aussi là et après 1h30 de bonheur, il est temps de retrouver Kouedik qui bronze avec son maillot entre les fesses !

 

Une crevaison, une glace et une averse plus tard, nous sommes à Balangan, calés dans une bonne chaise face au coucher de soleil. Un barbecue s'organise, parfait pour accueillir Missel qui vient nous faire une visite ! Après quelques bières et de bonnes rigolades, on se dit finalement au revoir et on se donne rendez-vous pour le 13 Septembre. Tu peux pas râter ça Missel.

 

Les derniers jours à Bali seront simples puisqu'avec l'arrivée d'Emilie et Jessica, les deux dingos de Palavas Les Flots, on fera le remake de tout ce qui nous a plu dans le sud de l'île.

Evidemment un bon sky garden pour fermer la saison, quelques bières à Kuta, des petits déjeuners copieux, un superbe repas français à Balangan, sponsorisé par les deux demoiselles, une grosse session à Serangan pour Bornus avec en prime une belle piqure de méduse, les après midi bronzettes sur la plage, les bières à Uluwatu face au spectacle donné par les surfeurs du coin, et bien sur un bon paquet de conneries (toujours sponsorisées par les Palavasiennes Les Flotiennes!)...

Au revoir Balangan, au revoir les filles, au revoir Bali !!

Nous sommes le lundi 11 Avril, on enchaine un taxi, un bus, un bateau et un autre bus de nuit pour arriver le lendemain à 7h00 du matin à Yogiakarta, à mi-chemin entre Bali et Jakarta, sur l'île de Java.

Nous passerons deux jours dans cette charmante ville dont le caractère diffère largement de Bali. Nous sommes à Java, ce n'est plus Bali, la culture change et ça se voit. La première journée sera tout d'abord consacrée à la visite de l'arrière pays en moto afin d'atteindre le temple de Borudur.

On s'essaiera ensuite à l'ascension en moto du Mont Merapi, volcan plus que jamais en activité, mais après plusieurs kilomètres dans les cailloux, on renoncera pour des chemins plus accessibles. On finira la longue journée par la visite des vestiges de Prambanan et bien sur par un repas typique dans les ruelles sombres de Yogiakarta.

Le lendemain sera consacré à la visite de la vieille ville, du Kraton, du Water Palace et de la très surprenante mosquée sous terraine.

Après ces deux journées bien remplies, on saute dans un train, on passe une nuit atroce et on arrive à notre dernière étape Indonésienne – Jakarta.

Arrivée à 6h00, on trouve enfin un tuk tuk à qui on demande de nous amener dans un hotel proche de Gambir. On trouve rien, on galère comme jamais et on atterit dans un trou à rat au milieu d'un quartier qui n'insire rien de bon.
Tant pis...!!!

On n'a qu'une journée à passer ici, et après une bonne sieste on se motive pour le marathon de Jakarta. Grosse marche vers les ambassades, vers le quartier des affaires, les shoppings et on finira la soirée au Melly's, un bar bien sympas dans le quartier.

Inutile de dire qu'on passe une sale nuit, mais on se rattrappe sans complexes sur le petit déjeuner buffet et sur la piscine de l'Akmania Hotel avant d'attrapper un taxi pour l'aéroport.

Un mois de vacances, de découvertes, de rencontres, de plaisir, de surprise prend fin, mais on ne change pas nos habitudes : on part avec un grand sourire, comblés de ce qu'on a pu voir et faire, et affamé de ce qui nous reste sous la dent...

Difficile d'être blasé quand on part pour SYDNEY....! See you soon !

Comments

[freddy]

c'est quoi cette boisson Michel sur ta photo: "Viagra"? C'est Alex et Kevin qui ont dû être contents...

[Jacou]

Ce repas français me prouve que vous n'êtes pas du tout en manque de denrées traditionnelles... J'en comprends l'inutilité de vous laisser quoi que ce soit du passage à Yaniss.. Au final ça fait 2 ans que je suis ici, rien a voir avec votre voyage club Med..