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KOUEDIK AND BORNUS - "ON THE ROAD AGAIN"
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27 décembre 2010

A Tokyo comme à la maison

Après notre première grosse soirée dans la mégalopole japonaise, nous voilà donc à midi se réveillant dans notre auberge d'Asakusa où nous devons quitter les lieux depuis 10h ce matin sous peine de payer une nuit supplémentaire. On n'est pas trop inquiet sur sela, au pire Bornus sort les gants de boxes tandis que Kouedik sort avec les sacs en prenant soin de vider le frigo d'abord. Malheureusement, pas de cela, tout se passe bien et la patronne de l'auberge nous propose même de laisser nos sacs pour la journée. Bonne idée, on n'avait vraiment pas envie de se les trimbaler.

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Un petit café gratos et c'est alors parti pour Ueno, l'un des quartiers des plus traditionnels de la ville se situant à 3 stations de métro. Ueno, pour résumer, c'est une gare aérienne qui laisse la place sous les rails à une multitude de petits bouï-bouï où les japonais viennent manger, boire, brailler, lancer leurs brochettes sur leurs voisins etc le soir pour se distraire. C'est également un grand parc où la balade est trés agréable et qui regroupe en plus des temples, lacs, sanctuaires et autres, tous les plus grands et principaux musées de la ville. Les yeux un peu gonflés par la fatigue, nous décidons de se diriger vers le parc où après une mini balade nous visitons le musée national de Tokyo. Excellent musée divisé en plusieurs pavillons. Des peintures japonaises de la période d'Edo, des calligraphies, des masques de samouraï, la salle des trésors. Bref, tout ce que vous connaissez déjà puisque l'album photo du musée est en ligne depuis longtemps. Pour nous, super musée, superbe visite. On en sort à la fermeture et donc de nuit. Il faut dire qu'il fait nuit entre 16h30 et 17h à cette période. On finit la partie culturelle de la journée par la traversée du parc et l'arrivée sur l'artère principale de Ueno dont on n'avait pas entendu parler et qui pour changer est toute éclairée et propose bars et restos à tous les étages. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus tradi mais ça fait plaisir.

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Tout cela est bien beau mais aujourd'hui c'est le 13 novembre. Et ça fait donc 2 mois jour pour jour que nous sommes partis. Le réglement du Kouedik and Bornus World Tour est formel là dessus: tous les 13 de chaque mois, il faut prendre une timballe. Ça peut paraître sortir de nulle part mais nous, ça fait 1 mois qu'on y pense depuis notre dernière fiesta d'anniversaire de Pokhara au Népal. On doit donc se dépêcher, on récupère les sacs à Asakusa et on file chez Bob pour l'apéro. Comme on a Bobby sous la main ici, c'est lui qui est chargé de tout prévoir pour ce soir. Notre seule demande, une boîte de fou à la japonaise comme on peut l'imaginer. Mais avant ça, quelques litres de bière. Apéro donc dans les règles chez Bob, c'est à dire qu'on lui vide le bar. Départ anticipé pour Shibuya et le "270", isakaya où tout est à 270 yen, bouffe ou alcool. Le ventre plein, c'est l'heure de prendre le bus juste en bas pour "On ne sait où". Tout ce qu'on sait, c'est que la navette est gratos, que tout le monde est bourré à l'intérieur, qu'on commence déjà à faire chier les gonzesses qui sont devant nous et qu'on sort de la ville avant d'arriver au milieu de ferraris, lamborghinis, maseratis et panzanis.

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C'est le parking de l'"Agea", la boîte la plus grosse de Tokyo. Pour ce qu'on s'en souvient (uniquement parce qu'on a des photos), c'est une quarantaine de salles, plusieurs étages, des salles plus grande que le stade de France, des gogo danceuses qui font le cochon pendu sur des barres de 18m de haut, une piscine olympique pour ceux qu'on un peu chaud, une tireuse de Jagermeister avec les hôtesses qui vont avec, des centaines de bars. En tout cas, une bonne soirée d'annif. En revanche, pas de kebab à la sortie et encore moins de Mc Do, juste un "first chicken", fast food à la gnak où nous sommes contraints de finir. Désolé Ronald, on ne refera plus. Bornus essaiera bien de ramener tout le monde en panzani mais personne nous prête sa caisse. Bizarre. Re-navette gratos et 7h du mat, on finit chez Bobbish qui nous laisse gentiment son plumard pour dormir à nos pieds. "Oh Bornus, c'est quand le 13 décembre??" - "Dans un mois je crois." - "T'es sûr?" - "Non" – "Y'en a qu'essaie de dormir!!" - "Ta gueule Bobby".

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A toulouse, après une grosse soirée, c'est réveil 15h, brunch tranquillos en slibar dans le canap, match de rugby chez Trevor ou au Bistrot, quelques tapas et il est déjà l'heure d'aller au Carna. Pendant le voyage, bizarrement c'est pas ça. On se réveille en panique à midi après 5h de sommeil et on se dépêche de parcourir la ville pour profiter à fond. Le programme est serré, pas de temps à perdre. Aujourd'hui c'est Harajuku et Omotesando, quartier situé à l'Ouest de la ville coincé entre Shibuya et Shinjuku.

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Première chose et non négligeable, le déjeuner. Sushis sur tapis roulant sur les Champs Elysées tokyoïtes. "Ademanahi !!". Le ventre plein de thon et de saumon, on découvre ce quartier hyper classe où toute les marques de luxe ont une enseigne. En haut de l'avenue, on déboule sur Yoyogi park où on est censé trouver concert de jazz dans l'herbe, saltimbanques, cracheurs de feu.. On ne trouvera rien de cela, simplement le sanctuaire Meiji Jingu, sûrement plus impressionnants que les avaleurs de sabres. Un peu de chance, c'est dimanche et on assiste à quelques mariages traditionnels en habit tout aussi tradi. Beaucoup de chance, c'est le festival annuel des enfants, qui déambullent partout autour du sanctuaire. Après avoir photographié les ¾ de la foule agglutinée près du sanctuaire, nous poursuivons vers la sortie du parc et le pont d'Harajuku. C'est ici que se retrouvent les jeunes ados déguisés en personnage de manga la week end. On ne connaît pas vraiment la raison de cet engouement mais c'est bien réel et assez hallucinant à voir. Se mélangent à eux les gothiques qui se laissent prendre en photo tranquillement sans broncher. Non loin, Takeshita Dori, la rue des marchands de fringues pas chers pour ados (déguisements, fripes, plein de monde, gaufres, crêpes).

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Déjà une petite semaine à Tokyo et nous n'avons pas encore testé les "onsen", les bains publics où viennent se laver et se détendre les japonards. On en a repéré un en bas d'omotesando, c'est le moment de se détendre à notre tour. 400 yen l'entrée, on laisse ses chaussures à l'entrée, vestiaires où on se fout à poils puis entrée dans la salle de nettoyage. Le principe est simple, il faut commencer par se nettoyer entièrement le corps assis sur un minuscule siège en plastique avec devant soi mirroir, robinet, douche, bassine pour s'arroser les cheveux, bref tout ce qu'il faut. Une fois propre (environ 1h pour nous), on accède à tous les différents bains que l'on partage avec tout le monde (bains bouillants, gelés, aux herbes médicinales, à bulles, avec massages, sauna). Une fois bien brûlé et bien détendu, on peut y aller. Se croyant un peu à la maison, on arrive à fond et à poil dans les vestiaires, on trempe tous les tapis posés devant les vestiaires, on se pèse trempés, on fait du bruit et tout cela sans se rendre compte de rien. Au bout de 20 min, on s'aperçoit tout de même qu'on nous regarde étrangement et un japonais courageux vient nous expliquer qu'il faut se sécher dans la salle précédente, qu'il faut rester calme et que la balance ne doit pas être trempée. On hésite 2 secondes à se faire Harakiri mais finalement on s'excuse tranquillement et on part en rigolant discrétement.

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Au programme de la soirée, autre grande première. On ne sort donc pas. On va dormir dans un cyber café, méthode largement répandue dans Tokyo et qui sauve les businessmen qui ne peuvent plus rentrer chez eux après avoir manqué le dernier métro. C'est la nuit la moins chère de toute la ville, c'est pour nous. Avant cela, Mc Do du dimanche soir à Roppongi. Puis direction le Bagus Cyber Café. C'est plutôt classe, y'a boissons à volonté, glace à l'italienne à volonté toute la nuit, soupes, des bibliothèques de mangas partout et tous les boxes individuels avec ordi et canap pour dormir. Parfait pour nous. Seul problème, y'a plus de boxes avec canap, que des fauteuils de bureaux et on peut rester que 6h. Vu comme ça, on comprend mieux pourquoi c'est la nuit la moins chère de Tokyo. Mais bon, pas de soucis, de toute façon, on n'avait pas prévu de dormir, on a du retard sur le blog et on a de quoi écrire toute la nuit. C'est parti, bloggeur c'est vraiment un sale boulot.

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A 5h du matin, on se fait virer comme prévu. On a pas fermé l'oeil de la nuit et on a juste publié un article et quelques albums photos. En revanche, on a manger des glaces, on a bu du coca et du café. Gratos s'il vous plaît. Bon 5h, Bob qui nous a filé les clés de chez lui part vers 8h. Quelle feignasse!! La meilleure idée qu'on trouve, on redort un peu dans le métro et à 8h on file chez Bob se doucher. On en profite pour dormir 1h et on quitte les lieux pour se rendre à Seijo à l'extérieur de la ville. On a rendez vous avec un couchsurfer qui doit nous héberger le soir et qui s'est proposé de nous faire visiter Kamakura la journée. 1h de métro-train, 30min à tourner dans son quartier et on finit par le trouver avec 1h de retard. Notre couchsurfer, c'est Trevor, un anglais old school qui passe son temps entre Londres, Vancouver et Tokyo pour son boulot. Il a un logement partout et héberge des gens comme nous quand il est sur place. Au premier abord, il a l'air différent de nous mais sympa. Il est avec Don, un indonésien qu'il héberge aussi en ce moment. On part donc en direction de Kamakura, en dehors de Tokyo, au bord de l'océan avec nos 2 nouveaux amis, Trevor et Don. Toute cette côte est faite de petits villages touristiques reliés par un petit train que l'on prend tant qu'on veut quand on a le pass magique que nous a conseillé Trevor. Dans tous ces villages, des temples (tous assez magnifiques), des bouddhas (dont un trés gros), et l'île de Ekinawo où nous finissons la journée dans un froid de canards et sous la pluie.

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Depuis 3 nuits que nous ne dormons pas, on est complétement crevés et on en peut plus d'attendre Don l'indonésien qui prend plus de photos à la seconde que tout le peuple japonais réuni. Nos 2 compagnons nous trouvent un peu bizarre, à chaque fois que nous nous sommes assis dans un train, métro ou autres durant la journée, nous nous sommes endormis. Trevor nous a déjà réveillé 8 fois cette après midi. La visite fort sympathique du jour se termine enfin et nous prenons le train du retour où nous entamons notre 9ème sieste de la journée, puis le métro pour la 10éme. On rêve déjà d'un bon lit et d'une bonne nuit chez notre pote mais on a également très faim. Bonne proposition de Trevor, nous nous arrêtons dans un resto japonais pour le dîner. Très bon repas de porc et de nouilles locales dans un endroit assez classe avec pas mal d'accompagnements que l'on dévore plus vite que les 2 autres. On n'a même pas le temps de s'endormir. On commence cependant à mieux cerner Trevor qui n'arrête pas de balancer des saucisses sur les japonais en général en nous affirmant qu'ils sont débiles, qu'ils n'ont rien inventé et que y'a pas mieux que les anglais. Ça commence à nous saouler mais on est trop fatigué pour enclencher une moulinette. On laisse pisser.

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Repas terminé, plus que 20 min de marche sous la pluie avant de dormir. Trevor nous force presque à acheter un parapluie que l'on ne veut pas. Finalement, on lui prend le sien, c'est moins cher. En découvrant son appart, on comprend mieux le specimen. Trevor est sûrement un maniaco-british. Pire que Kouedik. Tout est rangé nickel, Bornus se fait engeuler quand il pose sa brosse à dent sur la tablette de la chambre puisque ça risque d'abîmer le bois, une armoire entière est réservée à tous les thés anglais possibles, ainsi qu'à toute la vaisselle qui va avec, une photo du prince Charles est encadrée dans l'entrée. En plus de tout cela, il commence à nous faire un cours sur Couchsurfing car il a vu qu'on ne respectait aucune des règles de base. Bornus écoute le début puis finit par s'amuser en le piégeant par des questions entre les différences entre le Japon et l'Angleterre. Kouedik ne tient plus, il préfère dormir dans le canapé. Pourvu qu'il ne bave pas, Trevor ne pourrait pas le supporter, surtout que les coussins commencent déjà à se déformer. On retiendra quand même que c'est lui qui a fait nos lits et qu'il a préparé le petit déj pour le lendemain matin puisqu'on ne pourra pas le voir avant de partir, on doit décoller à 6h30. Normalement, on doit rester dormir une seconde nuit chez lui mais pour la peine, on file à l'anglaise après une bonne nuit et on lui laisse défaire nos lits de camps de peur de mal faire. Apparement, ça non plus c'est pas dans les règles Couchsurfing. Tant pis.

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Aujourd'hui c'est le grand jour, nous repartons à l'Université. Ce n'est pas l'INSA, c'est Tagane, petite ville à l'extérieur de Tokyo, où nous devons retrouver Maria, une amie de Bornus Father. Elle est professeur et dirige le département des langues de l'Université. L'occasion pour nous de visiter et de paser un bon moment. Après un accueil des plus chaleureux qu'elle nous réserve, à base de café, thé, gâteaux et autres, c'est l'heure de repasser de l'autre côté. Elle a sûrement du entendre parler de nos talents de professeurs au Népal puisque Maria a prévu que nous intervenions dans l'un de ses cours pour parler de notre voyage et de quelques différences que nous aurions pu remarquer entre la France et le Japon. C'est donc les mains dans les poches que nous commençons tout content notre première conférence en japonais. Bon d'accord en anglais, mais c'est déjà presque un exploit pour Kouedik. Après un excellent déjeuner en sa compagnie et celle d'un canadien de passage à Tagane, le reste de l'après midi se résume à rester dans son bureau sur les canapés, manger des gâteaux en buvant du thé et recevoir tous les étudiants intéressés par nos récits de voyageurs. Et mine de rien, il y en avait. Des japonais, des chinoises, des phillipins, des indonésiens et des français.. Il faut tout de même avouer que la majorité de ces étudiants sont des étudiantes ravies de voir de près Kouedik and Bornus!!

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Et c'est ainsi qu'après avoir passé la journée entière à l'Université, nous sommes invités par 2 étudiantes chinoises qui se proposent de nous faire à manger le soir avant que nous ne repartions vers notre cyber café de Shibuya. Cela ne se refuse pas et nous voilà de retour dans un studio d'étudiant digne du R5. Au final nous sommes 6 puisque se rajoutent 2 étudiantes japonaises. Au programme de la soirée, cuisine chinoise, dégustation, musique japonaise. Comme prévu et après une superbe journée, nous passons donc la nuit dans notre box à Shibuya.

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Mis dehors à 7h30, cela nous laisse de bonnes journées pour déambuler dans les rues de la capitale. Premier objectif de la journée, le consulat de Chine où nous devons récupérer notre visa. A la surprise générale, tout est prêt, aucun problème, nous pouvons partir en Chine quand cela nous chante. Finalement, rien de plus facile que de se faire un visa chinois à Tokyo. Quand on parle les 2 langues couramment bien entendu. Notre visa en poche, c'est vers le musée des beaux arts de Roppongi que nous nous dirigeons. Le bâtiment de Kurokawa vaut à lui même le déplacement mais en ce moment, il y a en plus une expo Van Gogh. Parfait on y va. C'était sans savoir que des milliers de tokyoïtes étaient fans de l'oeuvre de VG. Une véritable marée humaine se déplace de tableaux en tableaux. Il est impossible d'atteindre les toiles de près et nous nous retrouvons au 5ème ou 6ème rang pour observer de loin les oeuvres du peintre. Bien difficile d'apprécier l'expo dans ces conditions mais tout de même amusant de voir cela.

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Après la visite et ayant déjà exploré le quartier de Roppongi, nous prenons un métro pour Akihabara, le quartier des magasins mangas et d'appareils électro. C'est alors l'heure de notre pause déjeuner dans le sous sol d'un fast food à la japonaise (soupe de nouilles au porc ou ramen pour les intimes). C'est dans ce sous sol de la ville bien isolé que notre ami Johnny English surgi pour la seconde fois.

J-E caché dérrière son journal: "Psss Pssss!! Salamandre!! Pied de Vigne!!"

PdV en fanfare: "Oh putain voilà English"

J-E toujours aussi bien caché "Chut mes enfants chut.. Vous êtes vraiment inconscients à vos âges!! Dévoiler mon nom si fort dans un endroit pareil!"

S la bouche pleine "Arrête English, y'a que des japonards ici, ils ne parlent pas un mot de franglais."

PdV "C'est clair, ils nous ont même pas apporté ce qu'on voulait à manger"

J-E "All right. Mais pas si fort mes enfants, pas si forts."

S "Eh English, tu peux me passer la sauce soja qu'est sous ton journal?"

J-E "Assez plaisanté mes petits, où en êtes vous?"

S tout content "On a eu nos visas pour la Chine papé!!"

J-E "Oh my god, I can't believe it.. Oh my god! This is the end of the haricots."

PdV "OK man, on a rien foutu! Mais faut que tu nous en dise un peu plus avant, on n'a rien compris nous."

J-E désespéré "Mais je vous ai dit, il faut trouver My Poutou, le testament de Napoléon."

S avec des nouilles partout sur la trombine "Le testament de Napoléon il est en France et bien protégé. Et y'a rien de compromettant dessus."

J-E les yeux grand ouvert "Are you sure?? I didn't know that Salamandre.

PdV mort de rire "Pour un agent secret c'est un peu léger my friend. C'est une belle saucisse que tu nous as annoncé"

J-E déconcerté "All right. It was a sausage. Mais My Poutou existe. Et on doit le trouver."

S l'esprit blagueur "My Poutou je sais pas mais My Petoutch je sais où il est.. Héhé."

PdV mort de rire "In french it's My Petoutch English"

J-E "OK, My Petoutch"

Johnny English s'apercevant qu'il ne tirerait rien de Pied de Vigne et Salamandre avant la fin du repas, il attend un peu et finit par leur raconter ce qu'il sait. Il n'a jamais vu la reine mais son représentant le plus secret. Salamandre lui dit tout d'abord que c'est des conneries mais il convainc les 2 apprentis agents du contraire. Il prouve ensuite à PdV et S que depuis 6 ans, il s'est infiltré dans des endroits les mieux protégés au monde (les réserves du Louvre, les sous sol du Vatican, la cloche de Big Ben, la réserve des fûts de la fête de la bière à Munich, le palais royal de Séville, les vitrines d'Amsterdam).

S qui commence à réfléchir "T'as été qu'en Europe Johnny?"

J-E impressionné "That's the problem my little boy!!"

S n'en croyant pas ses oreilles "T'as jamais pensé que ça pouvait être ailleurs??"

J-E "Never"

PdV amusé "Oh putain English tu déconnes!!"

J-E fronçant les sourcils "What does it mean, Pied de Vigne??"

PdV "Oh my Guiness, you are a sausage!!"

J-E toujours les sourcils vers le bas "Humm Humm"

Finalement, tout ce que sait Johnny c'est que My Petoutch est un objet qui attire les convoitises de beaucoup d'agents secrets du monde entier car il pourrait être ultra compromettant pour la Reine. Un ancien homme de confiance de la Reine le trimbalait de pays en pays pour le protéger, mais il ne donne plus de nouvelles depuis 6 ans. C'est pour cela que Johnny a été missionné pour le retrouver. Seulement la Reine préfère qu'English ne sache pas de quoi il s'agit. Ce que English sait sans pouvoir l'expliquer à Pied de Vigne et Salamandre, c'est qu'il est actuellement en Asie pour un certain temps, qu'il n'est pas plus gros qu'un ballon de rugby et qu'il est sûrement caché dans un musée car ce sont les endroits les mieux protégés dans chaque pays du monde.

Pied de Vigne et Salamandre en sachant un peu plus, ils sont maintenant prêts à rechercher durant leurs vadrouilles partout en Asie, des indices qui pourraient se rapprocher de la Reine d'Angleterre. Johnny English tenant à rester secret comme à son habitude leur demande d'être des plus discrets. De peur de ne pas les retrouver si facilement que cela à chaque fois, il leur donne sa carte avec son numéro auquel il est joignable 22h/24. Et oui, aussi surprenant que cela puisse paraître, English se laisse 2h par jour où il peut flâner dans les rues comme il le souhaite sans que l'on puisse le déranger. Etrange English!! C'est sur cette explication que notre célèbre agent secret laisse les 2 compagnons à leurs activités.

Pied de Vigne et Salamandre une fois seuls, commencent déjà à se remémorer les éventuels indices qu'ils auraient pu voir depuis leur départ de Toulouse. Des bus londoniens à Bombay, des Rolls Roys qui roulent à gauche au Japon, des armes britanniques au musée de Bhaktapur au Népal... Rien de plus plaisant pour les 2 que de se retrouver détectives pour English et de devoir rassembler leurs souvenirs des 2 derniers mois. "All right. Pied de Vigne and Salamandre can save the Queen!!"

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De leurs côtés, Kouedik and Bornus sont dans Akihabara. Effectivement, on y trouve beaucoup de magasins dédiés aux mangas, plein de magasins d'appareils électro comme appareils photos dont les japonais rafollent, n'est ce pas Bobby, mais surtout plein d'immeubles qui sur 8 étages proposent tous les derniers jeux type Sega ou autre. Impossible pour nous de passer à côté, c'est l'heure de notre course poursuite avec des bandits un flingue à la main au 7éme étage de l'immeuble SEGA tout étincellant. Bon, il nous faut encore un peu d'entrainement, après 1h de jeu et quelques yens dépensés, on n'a toujours pas dépassé le premier niveau. Ce n'est que partie remise, il est temps de s'en aller, nous avons encore le temple Kanda Miojin à visiter ainsi que l'école Yushima Seido. Encore de magnifiques temples à l'architecture japonaise dont nous commençons à nous habituer. Avec toutes ces aventures, la nuit est déjà là, il est temps de retourner dans notre quartier favori, celui de nos débuts, Asakusa. Ce soir, encore une nouveauté japonaise, c'est l'hôtel capsule. Pour ceux qui ne connqissent pas, c'est un hôtel qui entasse les boîtes de 3*1*1m les unes sur les autres, boîtes dans lesquelles les japonais de toutes classes choisissent de dormir quand ils sont de passage. C'est encore une fois l'un des moyens économiques de pouvoir dormir à Tokyo mais c'est tout de même assez classe et particulièrement le nôtre qui a en plus un sento (Onsen artificiel). Dans cet immeuble de 13 étages, on laisse les chaussures en bas à l'entrée, on nous donne des chaussons plus que confortables pour des randonneurs comme nous qui puent quelque peu des panards et on rejoint notre couloir de capsule. Pour chacun, un casier où on laisse ses fringues pour trouver en échange le fameux pyjama qui nous va si bien. Et que l'on va d'ailleurs garder pour la suite du voyage. Un petit tour au bain, où seuls, nous pouvons nous baigner en tenue d'Adam au 13ème et dernier étage avec vue sur l'autre rive de Tokyo. Pour une capsule économique dans le language japonais, c'est une chambre de luxe pour nous 2. La cerise sur le gâteau, y'a la télé dans chaque capsule. Quel pays merveilleux.

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Au réveil, nouveau bain au dernier étage puis pour bien commencer la journée, petit déj au Mc Do d'en face. Vous pouvez penser que nous abusons de ces bonnes choses mais il faut également savoir que Ronald fait les petit déj les moins chers de la ville donc l'un dans l'autre,nous n'avons plus beaucoup de choix. Pour la peine, on y passe la matinée aujourd'hui, ce qui nous permet d'écrire un peu, de lire et de préparer la suite du voyage. Vous allez nous prendre pour des fous mais nous ne sommes pas les seuls dans ce cas là, beaucoup de japonais sortent leurs ordis dans les Mc Do et y passent pas mal de temps. Ils sont ouverts 24h/24 et certains même y dorment. On ne vous cache pas que l'envie d'en faire de même ne nous manque pas mais gardons en pour la suite. A midi, nous devons tout de même quitter les lieux et nous rendre à la station Yotsuya puisque nous avons encore rendez vous, cette fois avec Mauro, encore un ami de Bornus Father qui enseigne le portuguais à l'Université de Sophia en plein Tokyo. Ce brésilien fort sympathique nous offre le déjeuner avant de nous faire visiter l'Université en nous conseillant tous les meilleurs plans de la ville et du pays. Il nous explique quelques traits de la culture japonaise ou tokyoïte et nous lui posons en échange les questions qui nous laissent sans réponse depuis 10 jours. Très bonne rencontre et nous terminons sous ses conseils dans l'hôtel faisant face à l'Université où du haut de son restaurant tournant, on découvre un autre paysage de la ville. On en profite également pour fouler la pelouse ou plus exactement la pierre du jardin japonais de l'hôtel.

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Nous sommes en fait dans le quartier du jardin impérial et c'est l'occasion pour nous d'en faire la visite. Comme il est un peu tard, c'est déjà fermé et nous ferons la visite de l'extérieur en longeant le jardin. C'est alors que nous déboulons sur le sanctuaire Yasukuni Jinja. Très beau sanctuaire mais dédié aux criminels de guerre morts pour le Japon lors des guerres contre la Corée et la Chine. Ce sanctuaire est donc très controversé puisque l'empereur y avait pris l'habitude de s'y rendre chaque année pour commémorer ces militaires, ce qui avait comme tendance de fâcher les petits pays voisins que sont la Chine et la Corée. A l'heure où nous nous y rendons, nous ne savons rien de tout cela et rien ne peut le laisser paraître. Tout ce que nous savons, sous les conseils de Kouedik Father cette fois, c'est que se trouve derrière le sanctuaire, une petite tea house à ne pas manquer. Nous y allons donc d'un pas décidé et frappons à la porte. C'est alors qu'une femme d'environ 60 ans nous ouvre et commence à nous parler poliment en japonais. Dans un language des signes des plus communs, nous lui expliquons que nous sommes là pour boire une tasse de thé. On vous laisse imaginer les signes de Bornus assoifé dans un tel moment. La femme nous dit alors, toujours dans le même language, que ce n'est pas possible. Kouedik fort déçu fait alors sa tête de chien battu qui la fait réfléchir plus longuement. Elle nous demande alors de patienter quelques instants. 5 minutes plus tard, elle revient avec cette fois une autre dame de 85 ans minimum, qui nous fais signe de rentrer. Après s'être déchaussés, nous pénétrons dans la maison typiquement japonaise faite de pièces les unes après les autres, séparées par les fameuses portes coulissantes. Nous nous faisons installer en tailleur sur un tatamis et nous patientons alors quelques instants. C'est alors que peut commencer, spécialement pour nous, la cérémonie du thé dont tout le monde parle. La maison est entièrement vide à part nous et nous avons maintenant 3 femmes, 2 de 60 ans puis la vieille dame qui semble être la patronne des lieux, qui en tenue traditionelle (kimonos) s'occupe de nous en nous présentant tous les ustensiles nécessaires et les traditions à respecter. Pas facile pour 2 débutants comme nous qui ne savons même pas comment manger le gâteau qui ouvre le bal. La vieille dame plutôt amusée nous montre alors tout ce qu'il faut faire, la tenue de la baguette, le nombre de morceaux qu'il faut découper avant de manger notre pâte d'amande, le nombre de tours que nous devons faire avec notre tasse avant de boire, la façon dont il faut reposer la tasse, l'endroit précis, les remerciements successifs à toputes ces dames... 45 minutes de cérémonie dans la bonne ambiance plus tard, c'est déjà l'heure du départ. C'est extraordinaire ce qui s'est passé là, jamais nous aurions pu assister à cela sans avoir frappé à cette porte que nous n'aurions même pas remarqué sans la connaissance d'un tel endroit. En partant un peu gênés mais émerveillés, nous sortons le porte feuille pour savoir combien nous devons. Qu'est ce que nous n'avions pas fait là, la vieille dame aux anges nous demande de rentrer cela immédiatement et nous raccompagne jusque la sortie. Elle a l'air si contente de notre visite que nous lui demandons de prendre une photo avec elle, il s'en faut de peu pour qu'elle ne se mette à pleurer.

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Après ce moment traditionel, retour à la réalité, nous retrouvons Bob et Romain pour le dîner. Direction Shibuya, notre second QG, repas tous les 4 et petites bières dans un bar du coin. Nous ne sommes que jeudi, nos amis travaillent demain donc nous rentrons sagement chez Romain qui nous hébergent gentiment durant le week end. C'est ainsi que nous terminons notre second tiers temps à Tokyo...

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Commentaires
M
trevor aurait apprécié nos affaires très bien organisées à Hanoi!<br /> D'après un célèbre dicton Français/lozerien/espagnol: "Goute la cuisine des étudiantes japonaises/chinoises... ASIATIQUES car lorsque tu gouteras celle des komiladilles jamais plus tu ne mangeras autre chose!" _this is the end of the haricots!_ <br /> <br /> Signé: Folie & tradition
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